Mission : Un dernier camp d'été [PV Jasper Awlson et Maryane Bégin]

Vos sourires nous manqueront. Parce que comme les feuille à l’automne, vous vous êtes fanés et êtes tombés. Vous vous mourez, mes petits chéris, vous vous mourez dans le cœur de chacun. Certes, vous garderez une place choyée au plus profond de chacun d’eux, mais vous serez oubliés, pardonnés d’être partis si vite. Trop vite. Vos sourires s’estomperont graduellement pour disparaître enfin. Mais ne vous inquiétez pas. Nous penserons à vous de temps à autres, et nous verserons quelques larmes en votre honneur. Personne ne se pardonnerait d’oublier vos regards enjoués. Et pourtant… déjà ils semblent si loin. On gardera un souvenir de vous dans nos cœurs, ne l’oubliez pas. Ne vous en faites pas pour nous, nous saurons surpasser les épreuves, et nous espérerons à chaque fois que vous veilliez sur nous de là-haut…


Dossier #16874-M – Enregistrements – Témoins divers

Daphnée. 5 ans. Sans parents, une orpheline presque adoptée. En fait, un couple d’une trentaine d’années complétait les démarches d’adoption, mais sans doute seront-ils déçus, parce que la petite n’aura peut-être jamais la chance de voir leur visage. Pauvre elle. Si près du but... Elle qui avait si peur de ne jamais être adoptée.

Edward. 6 ans. Contrairement à la première fillette, il avait des parents riches, tous deux médecins, qui le traitait comme un dieu. Un enfant unique gâté-pourri. Et pourtant, il semblait souvent à l’écart dans les groupes, semblait avoir de la difficulté à se faire des amis. Il n’était pas rude, ni gêné. Non, il semblait avoir peur.

Sabrina. 7 ans. Fille de gens normaux, tout à fait normaux, deux fonctionnaires. Une famille dans la moyenne, quoi. Et pourtant… la pauvre petite. Dès la naissance désavantagée : elle avait une malformation : un bras bien plus petit que l’autre. Elle semblait toujours avoir peur de la réaction des autres jeunes par rapport à son physique… Comprenable, en un sens. Ce ne sont que des enfants, après tout… Ils ne se rendent pas compte qu’ils sont cruels.

Tristan. 8 ans. Fils d’une mère monoparentale. Le père, la drogue jusque par-dessus la tête, est partie à la nouvelle du nouveau-venu dans sa vie. Et la mère avait tellement de misère à subvenir aux besoins de son petit chéri. Mais pourtant… elle réussissait. À ses dépends. Mais ça paraissait tout de même, chez le petit. Il avait l’air pauvre. Et dans une société où tout le monde ne pense qu’à l’argent… On ne peut qu’avoir peur de la pensée des autres par rapport à soi-même lorsque c’est ce qui manque à la maison. Et il ne faisait pas exception, le petit. Il avait peur.

Isabelle. 9 ans. Fille de parents toujours absents de la maison. L’un journaliste, l’autre femme d’affaire, c’était si difficile pour eux de garder du temps pour leurs deux filles. En fait, ils ne semblaient même pas essayer. La gardienne suffira, se disaient-ils. Mais non, ça ne suffisait pas pour la petite. Elle avait réellement peur de perdre sa famille…

Bip.


Le gris des édifices de béton laissaient lentement la place au vert de la montagne. Ils y étaient presque. Ils étaient presque à l’endroit où les cinq enfants avaient disparus. Kidnappés. « Triste affaire… », pensa Rosarios Bernaches, chef de police et responsable de l’enquête. En fait, il était content d’être aussi haut placé dans cette enquête. Mais d’un autre côté, le fait que son équipe se complétait avec deux agents qui n’étaient pas de sa troupe de la police le frustrait. Il ouvrit la bouche pour la première fois du trajet :

- N’oubliez pas que les enfants ne son pas nécessairement morts. Nous devons faire vite et attraper ce salaud.

Puis il stoppa la berline noire qu’on lui avait assignée pour l’enquête, ouvrit la portière, sortit et lâcha un soupire.

Jasper fit la route dans la berline en compagnie de Maryane, sa collègue, et aussi avec le comissaire Bernaches. Rosarios Bernaches. Il n'avait pas l'air d'apprécier l'aide de l'Agence pour cette enquête, mais pourtant, le pauvre semblait désespéré par le manque d'indices. Ils prirent la route 112 pour sortir du centre de Montréal, puis la route 116 et ils arrivèrent enfin sur le mont st-Hilaire, dans le camp de vacances. Celui-ci était entourée de forêt, ce qui n'allaient sans doute pas faciliter la recherche du fugitif s'il se cachait dans le coin. Jasper descendit de la berline, et sa collègue en fit de même.Il aurait bien aimé faire connaissance avec sa nouvelle collègue dans la voiture, mais le silence gêné qui y règnait empêché Jasper de discuter avec la jolie jeune femme sans mettre à l'écart le comissaire. Le camp de vacances aurait ressemblé à un camp normal, s'il n'avait pas été entouré par ces bandes jaunes et noires où il y avait écrit"scène de crime" et sans les agents qui étaient éparpillées un peu partout. Il avait lu le dossier avant de partir, et il était écrit que l'animatrice qui avait vu cet homme rôder était toujours là. Jasper proposa donc à Maryane d'aller l'interroger :

_Bon Maryane, je te propose d'aller interroger l'animatrice qui a vu le fugitif, histoire de voir ce qu'elle peut nous rapporter.

Certes, tout le longs du trajet me parut long et chargé d'électricité, car le commissaire Bernaches ne dégageait que des ondes négative. Et cela ne me disait rien de bon. Travailler avec des agents de la division d' A.N.G.E. n'a pas l'air de lui plaire. Regardant défiler la forêt par la vitre de la berline; un endroit où je me sentait à l'aise, moi qui venais de l'Abitibi. Lorsqu'on m'avait parlé de cette mission concernant la disparition d'enfants, mon coeur s'était serré. S'en prendre à des enfants c'était un comportement ignoble, inadmissible. Mes pensées se reportèrent tout à coup sur Jasper, mon collègue, avec qui je n'avais pas eu le temps de faire connaissance. Ses cheveux châtain mi-long lui donnait un air un peu plus jeune, mais ses yeux sombres, couleur de nuit, montraient, à n'en pas douter, une personnalité redoutable dans certaines situations. C'était certainement une personne sur qui on pouvait compter.

Le commissaire gara le véhicule dans le stationnement du camp de vacance, et d'où nous étions, nous pouvions voir les rubans jaunes et noires qui servaient aux scènes de crimes. Nous sortîmes de la berline et Jasper prit la parole pour la première fois depuis notre départ du centre de Montréal.
" Bon Maryane, je te propose d'aller interroger l'animatrice qui a vu le fugitif, histoire de voir ce qu'elle peut nous rapporter. "
- Je suis d'accord avec toi. Tu viens avec moi, ou j'y vais seule? À deux, nous pourrions mieux analyser et comprendre la situation. Mais si tu préfères rester avec le commissaire Bernaches, cela ne me dérange pas.
Je posai mon regard sur lui et attendit sa réponse, même si en vérité, je préférerais qu'il m'accompagne.

Maryane lui répondit:

_- Je suis d'accord avec toi. Tu viens avec moi, ou j'y vais seule? À deux, nous pourrions mieux analyser et comprendre la situation. Mais si tu préfères rester avec le commissaire Bernaches, cela ne me dérange pas.

Jasper lui répondit:
_J'aimerais y aller avec toi si ça ne te dérange pas. Et puis tant que je peux m'éloigner de Bernaches, c'est bon.

Ils se dirigèrent alors vers l'animatrice qui disait avoir vu le fugitif.La pauvre avait dû subir maintes et maintes fois les interrogatoires de la police, et ceux des agents de l'A.N.G.E. n'allaient surement pas la réjouir. Mais c'était pour Jasper une étape essentielle pour pouvoir faire avancer l'enquête. Il contempla encore une fois les beaux cheveux roux de sa collègue .

*Non Jasper, ressaisit-toi, ce n'est pas le moment. Tu es en mission là. *, pensa-t-il tout en reprenant son sérieux.

Ils arrivèrent à hauteur de l'animatrice. Jasper entama l'interrogatoire:

_Bonjour Madame. Ma collègue et moi aimerions vous poser quelques questions. Tout d'abord, dites-nous ce que vous savez ou ce que vous avez vu. Et n'ommettez aucun détail, s'il vous plaît, parfois c'est les détails qui aident à résoudre une enquête.

_Maitre du jeu /admins???Que répond-t-elle ?

Ses cheveux bouclés brun chocolat virevoltaient, suivant chaque souffle du vent. Son regard, vide, se perdait à l’horizon. Cette montagne avait jadis été si belle, si pure, sans tous ces monstres de béton. Mais maintenant, c’était différent. Ce lieu avait été l’estrade où s’étaient fermés les rideaux sur la vie de cinq enfants innocents. Elle n’aimait plus cet endroit. Le vert de son gazon, le bleu de son ciel : tout lui semblait gris. Parce qu’elle se sentait coupable de l’enlèvement de ces enfants. Mais sans doute tout le monde se sentait coupable, se disait-elle.

Rachel Beaulieu. Ses yeux étaient encore rougis par les heures passées à pleurer. Des cernes profonds s’étaient creusés, signe des dernières nuits, où elle n’avait pas trouvé sommeil. Épuisée par tous les interrogatoires qu’elle avait dût subir, elle ne remarqua pas les énièmes policiers qui s’approchèrent d’elle pour l’interroger. Et pourtant, lorsqu’un d’eux se mit à parler et la fit sursauter, et qu’elle les vit, elle fut surprise. Il y avait quelque chose de différent. En fait, elle avait une impression. Une impression qu’elle pouvait leur faire confiance. Et comme un automatisme – ce qui n’était pas tout à fait faux, puisque maintenant, tout venait très naturellement, comme appris par cœur après tant de fois raconté –, elle fit exactement ce qu’il lui avait demandé : leur dire ce qu’elle savait.

- En fait, je ne sais pas grand-chose, pour être honnête.

Elle prit une courte pause, comme si elle voulait remettre ses idées en place, bien que ce fut inutile.

- Tout s’est passé très rapidement, je dois dire. C’était avant-hier, juste avant le dîner. À peine une quinzaine de minutes avant. Vous devez savoir qu’ici, nous divisons par groupes d’âges, naturellement, et chaque groupe fait une activité différente, et nous alternons quelques fois dans la journée. Alors, les groupes ne sont jamais vraiment en contact les uns avec les autres. Il y a deux animateurs assignés à chacun des groupes. Moi-même, j’étais assignée à celui des 7-8 ans, le groupe où se trouvaient Sabrina et Tristan. Donc… comme je disais, tout s’est déroulé très vite. Sabrina et Tristan étaient de bons amis, ils faisaient tout ensemble. Alors, quand Sabrina voulut aller aux toilettes, et que la règle était qu’elle devait y aller avec un camarade, Tristan s’offrit, évidemment. Ils sont donc aller aux toilettes, mais… ils n’en sont jamais revenus. Le dîner a commencé un peu après, et je les ai cherchés, je peux vous en assurer, mais jamais je ne les ai trouvés. C’est à peu près le même scénario pour les autres enfants. Daphnée et Edward sont disparus lors d’un jeu organisé en forêt. Et quant à Isabelle, elle est disparue en plein milieu d’une partie de cachette dans le petit parc, là-bas. Nous avons demandés aux jeunes s’ils avaient vu quelqu’un, mais aucun d’entre eux n’a eu une réponse positive. Personnellement… j’ai remarqué quelqu’un qui rôdait, je l’ai vu à tous les jours, environ à la même heure. Avant le dîner. C’était un homme. Normal, sans signe particulier. Je n’ai pas prêté attention à son physique, à vrai dire. Mais de toute façon… n’est-ce pas naturel de voir des gens se promener ici, en plein jour?

Après avoir écouté les informations données par l'animatrice, je réfléchissais, tout en tournant une mèche de mes cheveux. Le déroulement des événements démontrait une certaine habileté, chez le kidnappeur, pour enlever deux enfants à la fois, sans que personne n'entende de cris ou des bruits suspects.Se pourrait-il qu'il n'agissent pas seul? De plus, un enfant de sept à neuf ans se débatterais. Selon les dossiers des enfants disparus, chacun d'eux avaient une peur et ils devaient donc être craintifs. Qu'avaient-ils en commun, à par ce fait? Pourquoi ces enfants n'avaient-ils pas crié ni réagit? Et pourquoi avaient-ils suivis le kidnappeur? J'en venais à la conclusion que s'ils l'avaient suivis, ils devaient connaître cette personne. Ce devait donc être quelqu'un du camp.

- Si vous me le permettez, madame, je voudrais m'entretenir avec mon collègue un instant.

Je m'éloignai discrètement en compagnie de Jasper, qui posa sur moi un regard interrogatif.

- Je ne suis pas certaine de ce que j'avance, aussi j'aimerais avoir ton point de vue sur ce que je vais te dire. Je crois que le kidnappeur ne pouvait pas agir seul pour avoir kidnappé autant d'enfants en si peu de temps. De plus, je pense que si les enfants n'ont alerté personnes, c'est qu'ils connaissaient la ou les personnes. D'après toi, qui peuvent-ils connaître en commun, ici, au camp?

Cela me mettait mal à l'aise de soumettre ma théorie à Jasper, qui me semblait plus habilité à résoudre ce genre de situation.

Alors que jasper avança à on tour sa théorie Un long frissons me parcourut , je n,aimait jamais se sentiment qui venait a l'occasion m'avertir ,nous devions allez plus vite pour les enfants.

Plus vite dans l'enquëte . Mais plus vite pour qu'ils ne les apportes pas trop lion ou dans un autre endroit.

j,avait peur pour eux et sur cela je me trompait rarement. Car si nous ne les retrouvions pas en dedans des 48 heure ils serait plus difficile de les retrouvés en vie et ainsi que suive leurs

trace.

Jasper, je crois que nous devrions allez parles avec le commissaire et lui exposer les faits. Cela lui donneras peux ëtres un sourie et il pourrait nous fournir des cartes sur la forêt et les

environs.

il pourrait certainement nous aide pour savoir qui était l,autre animateur qui connaissait les enfants.

Et si , les enfants étaient tout près sous notre regard dans une caverne , une fissure et que nous ne les voyons pas.

tu sais , Jasper repris-je ; me sentant mal sur la manière que mes phrases avaient franchis mes lèves. Comment lui expliqué , que je me servait de mes sensations que je

ressentait l'ors de mes missions. Non, c'était mon secret et personne ne le savait . Personne ne devais le savoir je ne voulait pas que l'ont rit de moi ou que l'on me pointe du doigt .

chassent mes pensé je reprit; "Nous reviendrons la voir si nous avons encore de besoin d'elle. et désoler si mes phrase ou mes mots ont sortir pelle mèlle.

je le regarda droit dans les yeux et attendit de voir , voir une réaction . Un commentaire tout comme les autres.

Maryane répondit:

_Jasper, je crois qu'on devrait parler avec le commissaire et lui exposer les faits. Cela lui donnera peut-être un sourire et il pourrait nous fournir des cartes sur la forêt et les environs.

_Je suis d'accord. Et il faudrait voir pour se procurer l'emploi du temps des animateurs depuis l'arrivée des 5 enfants, pour dresser une liste de coupables potentiels. Peut-être que ça, l'animatrice pourrait nous la donner. Mais allons parler à Bernaches.

Ils se dirigèrent vers le commissaire, qui était en pleine discussion avec un de ses hommes. Il n'eut pas l'air de se réjouir en voyant arriver les deux agents. Jasper entama la conversation:

_Commissaire, nous sommes sur une piste: Nous pensons que le kidnappeur a agi avec un complice au sein du camp, un animateur. Et ma collègue a très judicieusement pensé que vous pourriez peut-être nous fournir des cartes du lieu et des environs, pour essayer de retrouver au plus vite les enfants. Et aussi, nous aurions voulu les emplois du temps des animateurs et la date d'arrivée de chaque enfant disparus. Je me suis dit que vos hommes l'auront certainement déjà fait et que ce n'était pas la peine d'importuner cette pauvre animatrice.

Maître du jeu ?Que répond-il ???

Tous les animateurs avaient été interrogés, lui disait-il. Les policiers assignés à cette tâche s’apprêtaient à entamer l’interrogatoire des enfants, bien que cette idée ne leur plaise pas vraiment, apparemment. De toute façon, que pourraient-ils bien apprendre de la bouche de jeunes de cinq à dix ans? Simple formalité, sans doute. La routine, comme toujours, enchaînait-il.

Il ne se rappelait même plus de son nom. C’était qui, lui, déjà? Il avait tellement de personnes ici, se disait l’inspecteur Bernaches. Tous les enfants, là-bas, certains pleuraient. Ils ne comprenaient pas, sauf quelques-uns d’entre eux, sans doute les plus vieux. Leurs parents, de l’autre côté de la bande jaune, délimitant la scène du crime et le reste, un monde un peu plus normal. Les policiers, à la recherche d’indices, en plein interrogation ou simplement là, à parler avec leurs collègues. Ah, d’ailleurs, n’était-ce pas la petite rousse et son copain qui approchaient? Il s’excusa à son interlocuteur – non, mais vraiment, quel est son nom, se répétait Rosarios –, puis se tourna vers les deux arrivants. C’est l’homme qui prit la parole. Il lui exposa les détails d’une piste sur laquelle ils étaient arrivés. Bernaches ne fit qu’acquiescer d’un vif mouvement de tête. Il prit quelques secondes avant de répondre :

- En effet, tout cela a été déjà fait. Je crois que c’est – hum… – Gabriel, là-bas, près de la table, qui aura les informations que vous voulez.

Sur ce, il quitta d’un pas rapide vers la bâtisse qui servait de centre au camp, et disparut derrière, en se demandant pourquoi le gouvernement avait mis deux personnes de plus dans ses pattes.

Le commisaire Bernaches nous regarda avant de parler.
- En effet, tout cela à été fait dit-il: je crois que c'est Gabriel là bas, près de la table , qui auras les informations que vous cherchez . Sur ses mots se dirigea vers la bâtisse qui servait de centre au camps.

Je possais mon regard sur Jasper en espérent que lui le cernait mieux que moi. De plus j'aimais bien le calme que Jasper dégageait.
- J'espère que nous aurons ce que nous cherchons avec Gabriel ?

Gabriel semblait concentré sur des documents sur la table.

Juste avant de ce retrouvés devant celui-ci Jasper posa sa main sur mon bras et dit: Laisse moi lui parler tu veux bien.
- Cela ne me dérange pas. En sience je retait près de lui pendant qu'il engagea la conversation avec Gabriel.

Jasper posa sa main sur le bras de Maryane(elle avait la peau douce, d'ailleurs...)et lui dit:

_Laisse moi lui parler tu veux bien.

_Cela ne me dérange pas, répondit-elle.

Jasper s'avança vers le dénommé gabriel et dit:

_Bonjour , je suis Jasper Awlson, et je suis affecté à cette enquête par le gouvernement,Gabriel, c'est ça ?Le commissaire Bernaches nous a dit que vous pourriez nous fournir les emplois du temps de chaque animateur depuis l'arrivée des enfants et une carte des environs, pourriez-vous nous les donner ?

En attendant la réponse de Gabriel, Jasper se tourna vers Maryane et la contempla, elle attendait que Jasper ait fini son entretien avec Gabriel et elle semblait perdue dans ses pensées, ou alors elle réfléchissait .Nul ne pouvait le savoir...

HRP: @ Maryane: J'ai pas décris Gabriel, comme ça il y a pas d'embrouilles

j'avais un énorme poing qui me serrait l'estomac car le fait d'être a nouveau dans une situation où nous devions retrouver des enfants disparus me rappelais ce qui était arrivé quelques mois avant et j'en portais encore la marque sur mon visage . Je pensais a Jasper, il était un bel homme et il devait se sentir attirer par les filles comme Juliette plutöt que moi. Je soupirais en portant ma main a mon visage ce qui me fit penser que je n'avais pas mit mes lunettes de soleil pour cacher ma cicatrice et puis depuis quand pensais-je a ëtre jplie moi.

Je chassa ces pensées de ma tête et me concentra de nouveau sur les enfants , où pouvaient -ils être?
lorsque mon regard fut attiré par un mouvement, là devant moi dans les bois. Quelques chose de rapide avait bougé, trop rapide pour un humain. Un animal peut- être?
ne voulant pas perdre des yeux l'endroit où j'avais vu bouger je rejoins doucement Jasper et à mon tour je mis ma main sur son bras pour attirer son attention .

-Jasper dis-je je crois que j'ai vue quelque chose de ... quelque chose qui m'intrigue, tu vois ce que je vois là entre les arbres et le début du rocher caché par les arbustes on dirait une faille et j'ai cru voir quelque chose y entrer. Est -ce qu'on y vas lorsqu'on auras tous les papiers en main.

Tandis que Jasper attendait la réponse de Gabriel, Maryane lui fit part d'une remarque:

_Jasper dis-je je crois que j'ai vue quelque chose de ... quelque chose qui m'intrigue, tu vois ce que je vois là entre les arbres et le début du rocher caché par les arbustes on dirait une faille et j'ai cru voir quelque chose y entrer. Est -ce qu'on y vas lorsqu'on auras tous les papiers en main ?

_Je suis d'accord avec toi,répondit-il si tu dis que tu as vu quelque chose entrer là-dedans, il faudra aller voir. Et puis même si ce n'est qu'un animal, ça ne coûte rien d'aller vérifier. Gabriel est parti chercher les papiers, j'espère qu'il n'en a pas pour très longtemps.

Maître du jeu ?Gabriel revient-il avec les papiers ?

Combien de temps cela prit à Gabriel pour revenir avec les documents que Jasper lui avait demandé, je n'aurai su le dire. Mais cela m'a parut durer une éternité.

De plus, j'avais de plus en plus peur pour la vie des enfants. À un tel point que je ressentais un léger malaise qui grandissait en moi. Je fermais les yeux pendant un instant pour contrôler ce sentiment.

Lorsque j'ouvris les yeux, Jasper se tenait devant moi. Un petit sac à dos posé négligemment sur son épaule. Ses yeux était posé sur moi, en signe d'interrogation, mais aucune question ne franchit ses lèvres. Cependant, son regard en disait long. Sa patience devait avoir atteint sa limite.

Alors, sans savoir pourquoi, une question me vint en tête: me considérerait-il comme un animal de cirque s'il apprenait ce que je pouvais faire?

Je lui sourit timidement et lui demanda:
- Que t'a dit Gabriel? Je t'ai vu lui parler et je remarque qu'il t'a remis ce sac à dos.

Jasper sembla se détendre et me dit:
- Gabriel m'a dit qu'ils n'étaient pas encore rendus dans ce coin pour leur recherche et je lui ai suggéré que nous pouvions, toi et moi, y aller. et comme c'est l'endroit où tu dis avoir vu quelque chose, je crois vraiment que nous devons aller vérifier. De p^lus, nous avons la permission de Gabriel. Tu es prête?

Une dizaine de minutes plus tard, nous étions tout près de l'endroit où j'avais aperçu la chose. Effectivement, il y avait une crevasse dans la roche qui ressemblait étrangement à une grotte, mais bien dissimulée. Je regardai Jasper, puis l'entrée sombre, et lui demanda:
- On entre?